Balade sceptique entre vérité et doute
12 mars 2025
Le Cnam, 2 rue Conté, 75003 Paris, et en visioconférence
L’intelligence artificielle produit des textes à partir de données puisées dans des sources qui se chiffrent en milliards de milliards d’éléments. La puissance de calcul des machines développent des capacités qu’aucun humain ne peut fournir. En ce sens, cette technique constitue une avancée considérable. À partir de pensées mortes, l’IA peut produire des discours ou des textes ayant l’apparence d’une pensée vive, mais ce serait à l’image de la Créature construite par le docteur Frankenstein, un ravaudage de cadavres à qui l’on donne la semblance de la vie. Un effet de vérité est-il encore possible dans ce monde où les discours se confondent avec les infox, où la science s’affranchit parfois de la raison, où les croyances sont imposées par la violence ? La réponse est affirmative si l’on accepte de travailler le singulier qui différencie les semblables, sans pour autant oublier qu’ils sont inclus dans une société. Risquer l’oxymore d’une « science du singulier » ?